les petits pas d\'Alizé

Ma moyenne soeur

 

 

Après la grande, voici ma moyenne soeur Ophélie. D'un an mon ainée, Ophélie est un cas unique, comme nous trois d'ailleurs.

 

Sous un regard enjôleur, la demoiselle a un sacré tempérament. J'en sais quelque chose. D'ailleurs, nos querelles sont fréquentes depuis que je m'intéresse à ce qui m'entoure. Comment ignorer ce petit phénomène aux cheveux blonds et à la malice débordante.

 

Ophélie adore me taquiner jusqu'au point fatal : celui du non retour, celui qui annonce une grosse colère chez moi. Et quand ma colère éclate, je ne peux plus l'arrêter. Mon self control, déjà trés limité, vole en éclats et les oreilles de mon entourage subissent.

 

Ophélie est une boule d'amour, de bonnes joues que l'on adore bizouiller et malaxer tel un loukoum. C'est ma soeur malice mais adorable de générosité et de gaieté.

 

Grâce à sa ténacité et cela dès toute petite, elle est toujours venue me chercher pour jouer alors même que je la repoussais en criant. A chaque fois, toujours retranchée mais jamais vaincue, elle revenait à la charge, me tirant le bavoir (à ce jour là, mon cou s'en souvient, elle a failli m'étrangler, la chipette !!), me criant dans les oreilles (pour être bien certaine que je l'entende au cas où...), me tirant le bras pour me solliciter.

 

De guerre lasse, j'ai commencé par la regarder de loin puis de plus en plus près, et puis doucement à la suivre, à l'imiter. Ophélie a joué le rôle décisif de la locomotive avec moi.

 

A présent, nous sommes complices dans les bêtises, nous jouons ensemble. Bon, d'accord, cela finit généralement par des cris, mais j'interagis à ma façon aussi. Nous jouons vraiment ensemble, s'inventant des rôles de docteur et son malade, de maman et son bébé, de maîtresse et son élève.

 

Je t'aime, ma soeur Ophélie. Sans toi, je n'en serai certainement pas là... Et puis, toi et moi sommes si différentes et pourtant si semblables : nées le même jour et le même mois à un an d'écart, le destin nous a fait un sacré clin d'oeil, pas vrai !!!


 


Message personnel de Maman : comme elle est ingrate cette place de cadette dans une fratrie. Trop petite pour faire comme la grande mais trop grande pour faire comme la petite. Ophélie, ma chérie, tu as poussé tel un champignon :  tu as été un bébé facile, une petite fille qui a su trouver sa place et la défendre chèrement. De caractère espiègle, tu sais te faire aimer de tous malgré un petit caractère bien trempé qui fait ton charme.

 

Un regret pour ma part : ne pas toujours avoir assez de temps à te consacrer comme tu le voudrais. Je t'aime plus que tout, sois en certaine mais tu le sais. Tu n'as pas fini de nous surprendre, ah là là...sacrée Ophélie.



22/08/2011
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